Lieu de réception privilégié pour les rares invités de la Reine, le Boudoir est un lieu à l'intérieur élégant (marbre blanc, parquet et miroir) qui a fait l'objet d'une restauration complète, tant intérieure qu'extérieure.
Restauration du boudoir du Hameau de Marie-Antoinette
Le Boudoir a déjà connu deux principales campagnes de travaux. Une première sous le Premier Empire (1810-1813), soit seulement 30 ans après la construction et à l’issue de la période de relatif abandon consécutive à la chute de l’Ancien Régime.
La restauration du Boudoir s’accompagne d’une transformation de son décor intérieur (cheminée, tenture) et de son remeublement dans le goût du Premier Empire. Pour les extérieurs, la réfection de l’escalier en pierre n’est pas complétée par la reconstruction de l’ancienne pergola. Le jardin est, quant à lui, transformé en pelouse parcourue par des allées serpentines, selon le goût paysager de l’époque et dans le cadre d’une recomposition générale du Hameau.
Entre 1930 et 1933, grâce à une donation de Rockefeller, est menée une deuxième campagne de restauration conduite par l'architecte Patrice Bonnet. Le Boudoir fait ainsi l’objet d’une restauration complète, tant extérieure qu’intérieure.
À partir du milieu du XXe siècle, des travaux d’entretien se succèdent ; ils concernent principalement la couverture en chaume et le décor des enduits extérieurs.
Après la restauration de la Maison de la Reine, celle du Boudoir s’inscrit dans une même logique de conservation/restauration des dispositions proposées et mises en œuvre par Patrice Bonnet entre 1930 et 1933.
La restauration débutée en janvier 2020 a également fait l’objet d’une restauration extérieure et intérieure. Pour la partie extérieure, la restauration s'est portée sur les façades et toitures ainsi que sur la reconstruction de la pergola.
Les décors peints extérieurs ont fait l’objet d’interventions pour retrouver la diversité des effets décoratifs de la fin du XVIIIe siècle. La Restauration intérieure a porté, quant à elle, sur plusieurs éléments (lambris, plafond, cheminée, peintures, bronzerie et lustrerie, sols, menuiseries). Enfin, le jardin du Boudoir a fait l’objet d’interventions afin de rétablir des dispositions conformes au plan de Richard Mique.
Ce projet a bénéficié du mécénat de la Fondation La Marck.
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