« Un plan couché sur le papier, cela paraît simple. Encore faut-il pouvoir le monter ! » : cette phrase résume à elle seule la responsabilité qui repose sur les épaules du chef monteur, chargé de mettre en place l’échafaudage imaginé par le bureau d’étude. Or, il s’agissait là d’une structure particulière qui devait être assemblée quasi entièrement à la main, à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol.
Un métier technique et complexe
Le travail des monteurs relève parfois d’un exercice de haute voltige. Le chantier de la Chapelle Royale n’échappe pas à cette règle. Par exemple, le travail sur les baies de la Chapelle nécessitait de pouvoir accéder à certaines parties situées à l’intérieur du monument. Cependant, pour ne pas abîmer le sol, il était impossible d’y prendre appui. Il a été décidé de passer des tubes de métal par les fenêtres depuis l’échafaudage extérieur afin d’y accrocher des éléments qui permettaient de monter une nouvelle structure intérieure, sorte de corniche artificielle.
Pour assurer cette mission en toute sécurité, la gestion rigoureuse des équipes par le chef monteur est alors essentielle. C’est lui qui décide de la manière dont certaines étapes délicates doivent être réalisées.