Président du tribunal criminel de Douai pendant l’Assemblée législative, le député est envoyé ensuite à la Convention où il siège parmi les montagnards, vote la mort du Roi et est rapporteur de la loi des Suspects, votée le 17 septembre 1793.
Président de la Convention après le 9 Thermidor (27 juillet 1794), il entre au Comité de salut public. Appelé au Conseil des Cinq-Cents, il est nommé successivement ministre de la Justice, ministre de la Police générale, puis Directeur de 1797 à 1799. En 1801, Bonaparte le nomme procureur général de la Cour de cassation, poste qu’il conserve jusqu’en 1814.
Conseiller d’État à vie et comte de l’Empire dès 1808, il est destitué à la Première Restauration (6 avril 1814 – 1er mars 1815). Il reprend sa place durant les Cent-Jours (1er mars – 7 juillet 1815) avec le titre de ministre d’État et fait partie de la Chambre des représentants. Considéré comme régicide, il est banni en 1816 et se retire en Belgique, puis en Hollande. En 1830, année de son retour, il est élu à l’Académie des sciences morales, anciennement « classe des Sciences morales et politiques » de l’Institut de France.
Consulter la fiche complète de l'oeuvre
Le Serment du Jeu de paume en podcast
A l'occasion de la restauration de la salle du Jeu de paume, et de la toile peinte par Luc-Olivier d'après Jacques-Louis David, le château de Versailles publie un podcast inédit, retraçant l'histoire de l'œuvre historique. En 1883, à l'approche du centenaire de la Révolution française, le peintre Luc-Olivier Merson est choisi par le gouvernement de Jules Ferry pour restituer la toile laissée inachevée de David. Merson, que rien ne prédestinait à marcher dans les pas du "Maître" David, entre dans l'histoire du Jeu de paume ...