Saint Irénée
Saint Irénée est figuré à un âge mûr, son crâne dégarni contrastant avec sa longue barbe bouclée. Portant une étole par-dessus sa toge, il tourne son visage vers le ciel et replie son bras droit sur sa poitrine, dans une attitude très expressive. À l’aide de son bras gauche, il serre un livre qui symbolise son œuvre théologique ou, selon le mémoire du sculpteur, sa piété et son éloquence. Né en Asie Mineure dans une famille de culture grecque, saint Irénée arrive en Gaule au début des années 170. Devenu prêtre, il est choisi vers 175 pour devenir le deuxième évêque de Lyon. Son épiscopat est marqué par son intense activité de missionnaire et s’achève vers 208 par son martyre, durant les persécutions de l’empereur Septime Sévère. Son importante œuvre théologique lui vaut d’être reconnu comme Père de l’Église.
Le sculpteur Anselme Flamen
Né à Saint-Omer, Flamen est formé à Paris par son compatriote Gaspard Marsy. Après un séjour à l’Académie de France à Rome entre 1675 et 1679, il est reçu à l’Académie royale en 1681 et travaille régulièrement à Versailles. Il sculpte notamment, les deux groupes du Faune au chevreau et Cyparisse et son cerf pour l’allée royale. Son style est caractérisé par une grâce légère.