Saint Jean
Figuré sous les traits d’un homme jeune, les cheveux longs et la barbe courte, l’apôtre et évangéliste saint Jean est revêtu d’une tunique à manches longues recouverte d’un drapé. Le regard tourné vers le ciel, il s’apprête à écrire son Évangile sur ses tablettes qu’il tient de sa main gauche à l’aide du stylet qu’il brandit de sa main droite.
Présent dans de nombreuses scènes du Nouveau Testament, dont la Transfiguration, la Cène et la Crucifixion, saint Jean s’installe à Éphèse après l’Ascension. Il y demeure jusqu’à un âge avancé et y rédige son Évangile. Une légende veut qu’il ait été enlevé au ciel en une assomption comparable à celle de la Vierge. Il est reconnu comme le saint patron des libraires.
Le sculpteur Corneille van Clève
Issu d’une lignée d’orfèvres, il fait du bronze son matériau de prédilection. Par la souplesse et l’élégance de son style, il est l’un des principaux introducteurs de l’art rocaille en France. Après un séjour de dix ans à Rome et Venise, il est reçu, à son retour, à l’Académie. Il sculpte pour le roi, à Versailles, à Marly, aux Invalides, au chœur de Notre-Dame. À Versailles, on peut admirer, dans les jardins, la statue Ariane endormie et les Enfants du parterre d’Eau, et à l’intérieur de la Chapelle l’ensemble du maître-autel, point culminant de son art : le bas-relief du Christ mort, les Anges adorateurs, la Gloire rayonnante et l’Ange adolescent aux ailes déployées, œuvres en bronze doré.
Cette statue a été adoptée grâce au mécénat de la Société des Amis de Versailles.