Saint Luc
L’évangéliste saint Luc est représenté à un âge mûr, les cheveux et la barbe courts et bouclés, vêtu d’une tunique à manches courtes et d’un manteau retenu sur l’épaule droite par une fibule. De ses deux mains, il déroule un parchemin, symbole de son Évangile. Peu de choses sont connues sur la vie de saint Luc. La tradition chrétienne l’identifie à « Luc le médecin », disciple de saint Paul, et le reconnait comme l’auteur du troisième Évangile, celui des Actes des Apôtres. Une légende du VIe siècle fait également de lui l’auteur d’une série d’icônes de la Vierge; on a donc vu en lui le peintre par excellence, celui qui brossa le portrait de la Vierge. À ce titre, il est à la fois considéré comme le saint patron des peintres et des médecins.
le sculpteur Corneille Van Clève
Issu d’une lignée d’orfèvres, il fait du bronze son matériau de prédilection. Par la souplesse et l’élégance de son style, il est l’un des principaux introducteurs de l’art rocaille en France. Après un séjour de dix ans à Rome et Venise, il est reçu, à son retour, à l’Académie. Il sculpte pour le roi, à Versailles, à Marly, aux Invalides, au chœur de Notre-Dame. À Versailles, on peut admirer, dans les jardins, la statue Ariane endormie et les Enfants du parterre d’Eau, et à l’intérieur de la Chapelle l’ensemble du maître-autel, point culminant de son art : le bas-relief du Christ mort, les Anges adorateurs, la Gloire rayonnante et l’Ange adolescent aux ailes déployées, œuvres en bronze doré.