Turenne

Turenne 1611-1675

Le maréchal de Louis XIV 1611-1675

Maître dans l’art de la guerre, Turenne est nommé en 1660 Maréchal général des camps et des armées du roi. D’abord au service de Louis XIII, puis de Louis XIV, il devient, au gré de ses campagnes militaires, le meilleur commandant de troupes de son époque. Il s’illustre notamment face au vieil ennemi du royaume, l’Espagne. À sa mort sur le champ de bataille en 1675, Turenne reçoit tous les honneurs.

Nom complet
Henri de La Tour d'Auvergne

Titre
Vicomte de Turenne
Maréchal général des camps et armées du roi

Vie à la cour
De 1611 à 1675
Règne de Louis XIV

Ses traces à Versailles
 

Réputé le « plus grand homme de guerre avant Napoléon », Henri de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, a été de toutes les batailles. Ce fils de maréchal, né le 11 septembre 1611, est initié dès sa jeunesse à l’art de la guerre. En 1629, il sert comme volontaire en Hollande dans l’armée des États généraux, sous les ordres de son oncle le prince d’Orange, Frédéric-Henri. Mais ses séjours réguliers à la Cour lui attirent la bienveillance du cardinal de Richelieu (1585-1642), principal ministre de Louis XIII, prédécesseur du cardinal Mazarin (1602-1661)., ministre de Louis XIII. Il choisit finalement la France pour poursuivre sa carrière. Sa naissance et ses grandes qualités lui permettent d’accéder rapidement à de hautes fonctions militaires.

À la mort de Richelieu, en 1642, Turenne se lie d’amitié avec son successeur, le Le cardinal Mazarin (1602-1661) succède au cardinal de Richelieu (1585-1642). Jusqu’à sa mort, il fut le principal ministre de la Régente Anne d’Autriche et du jeune Louis XIV., au service de la Anne d’Autriche (1601-1666), infante d’Espagne, reine de France, épouse de Louis XIII, mère de Louis XIV et Régente de 1643 à 1651, au début du règne de ce dernier. et du très jeune Louis XIV. En 1648, il obtient de Ferdinand III (1608-1657) roi de Hongrie, de Bohême et de Germanie et empereur élu des Romains, il perd la guerre de Trente ans entamé par son père Ferdinand II, ce qui met fin à la toute puissance du Saint-Empire romain germanique. la signature du traité de Westphalie qui met un terme à la Guerre embrasant toute l’Europe de 1618 à 1648 pour plusieurs raisons politiques et religieuses.. C’est une nouvelle victoire pour le vicomte. Pourtant, pendant la période agitée de la Fronde, déçu de ses récompenses qu’il estime trop modestes, il prend le parti des insurgés. Mais en 1651, il rallie la Régente et triomphe du Louis II de Bourbon-Condé (1621-1686) dit le Grand Condé, cousin de Louis XIV et de la Grande Mademoiselle. Il reçoit Louis XIV et la Cour en 1671 à son château de Chantilly pour une grande fête organisée par François Vatel qui se suicidera pour un retard de livraison.. En 1659, il est à l’origine du traité des Pyrénées qui marque la fin de la Parallèle à la Guerre de Trente Ans (1618-1648), la guerre franco-espagnole (1635-1659) se termine avec le traité des Pyrénées impliquant le mariage de Louis XIV avec l’infante d’Espagne Marie-Thérèse d’Autriche.. L’année suivante, il devient maréchal général des camps et armées du roi, colonel général de la cavalerie légère, gouverneur du Limousin et ministre d’État.

Avant de mourir en 1675, touché par un boulet, il assure la formation militaire de Louis XIV et restructure l’armée. Le Roi le fait inhumer à la basilique Saint-Denis. Au siècle suivant, Napoléon déplace sa dépouille aux Invalides.