2024
sous le signe du Cheval
Versailles ou l’art de monter à cheval
Si les sports équestres et le dressage apparaissent en Grèce antique, l’art de monter à cheval s’exprime véritablement à la Renaissance, avec l’émergence des premières académies d’équitation en Italie, puis en France dès la fin du XVIème siècle. Comme la danse, l’escrime ou les lettres, l’équitation est enseignée systématiquement et étudiée en théorie dans ces écoles où se développe une pratique toute en légèreté, précision et élégance. Les souverains y sont initiés dès leur plus jeune âge par les meilleurs écuyers car l’excellence de leur pratique du cheval se veut un symbole de leur aptitude au bon gouvernement. Relayé par l’art ou la littérature, le roi cavalier est ainsi l’une des composantes de l’identité royale. De même, certaines reines ont été représentées sur leur fidèle destrier.
Portraits équestres
Le roi Charles X (1757-1836) commanda à Ary Scheffer ce portrait équestre d’Henri IV en novembre 1828 pour le grand appartement du palais des Tuileries. Dans le cabinet du Roi, il venait ainsi compléter une série de peintures à la gloire des Bourbons. Beaucoup représenté dans les dernières décennies de l'Ancien Régime, Henri IV le fut davantage encore sous la Restauration : fondateur de la dernière dynastie royale, ayant conquis son trône à cheval et à la pointe de l'épée, il devint l'une des figures les plus populaires de l'histoire nationale. Sur cette toile envoyée à Versailles pour le décor des Galeries historiques, Louis-Philippe fit ajouter à l'insu de Scheffer le chapeau dont est coiffé Henri IV, considérant qu'il n'était pas convenable que son aïeul fût représenté tête nue sur le champ de bataille.
Cette peinture a été réalisée par Claude Deruet, entre 1630 et 1643. L’artiste représente le roi Louis XIII sur un cheval cabré, avec le bâton de commandement à la main et portant un ruban bleu de l’Ordre du Saint-Esprit. Le souverain se détache du paysage attestant de son emprise sur son royaume. Grand cavalier et chasseur, Louis XIII est à l’origine du pavillon de chasse de Versailles qui deviendra par la volonté de Louis XIV et de ses successeurs, le château actuel.
Ce portrait équestre représente le jeune Louis XIV en armure après son entrée glorieuse dans Paris lors de la Fronde, le 18 avril 1649. Couronné de lauriers par la Renommée, il reçoit un rameau d'olivier, symbole de la concorde retrouvée. A l'arrière-plan, s’observe une vue du Pont-Neuf sur lequel se dresse la statue d'Henri IV, son grand-père qui, en d'autres temps troublés, était parvenu à rentrer dans Paris et à s'y faire acclamer le 22 mars 1594.
Commandé par les Bâtiments du roi à un jeune artiste, élève de Charles Le Brun, ce tableau de Louis XIV répond à un genre traditionnel extrêmement codifié du portrait équestre. Le roi, figuré en chef de guerre et devant le siège d’une ville à l’arrière-plan, tient le bâton de commandement, signe de son autorité. Il monte un cheval blanc, cabré, symbole de la victoire. L’animal représenté de trois-quarts et non de profil, créant un effet dynamique, est équipé de riches étriers et d’un harnachement rehaussé de pierres précieuses et de diamants, témoignant de la richesse et du pouvoir du cavalier. Sa fougue, très mesurée, et son allure superbe témoignent également de la parfaite maîtrise de l’art équestre par le souverain.
En 1723, le duc d'Antin commande à Charles Parrocel un portrait de Louis XV à cheval. Le peintre – engagé en 1705 dans la cavalerie – a développé un goût et un talent certains pour la peinture de sujets militaires et de chevaux. Néanmoins, ne se croyant pas assez exercé à la peinture des portraits, il s'associe à Jean-Baptiste Van Loo, célèbre peintre d'histoire qui, s'étant adonné au portrait, a le talent de saisir la ressemblance de Louis XV.
Le souverain, âgé de treize ans, porte une cuirasse barrée du cordon du Saint-Esprit – ordre de chevalerie le plus prestigieux de la monarchie française – tandis que l'écharpe blanche de commandement lui ceint la taille. Cette image du roi cavalier, bras tendu en signe d'autorité, est largement déclinée par les Bourbons. Inspirée par une sculpture équestre d'époque romaine représentant l'empereur Marc-Aurèle, la posture manifeste ici la domination du jeune souverain sur le camp militaire de Montreuil, en septembre 1722.
Ce tableau a été réalisé par deux artistes : Louis-Michel Van Loo pour le portrait du roi Louis XV et Charles Cozette pour le cheval et le paysage à l’arrière-plan. Le souverain est représenté en vêtement d’apparat militaire rouge sur son cheval blanc comme dans l’ensemble des peintures de batailles. Il porte autour du cou le symbole de l’Ordre de la Toison d’or, un tricorne sur la tête et son sabre près de sa cuisse gauche. Son visage semble fermé. L’air concentré, il se prépare à la bataille, illustrée à l’arrière-plan, sous la croupe du cheval. Derrière Louis XV, des cavaliers l’accompagnent et observent à distance le siège. Au loin, l’armée française se dirige vers la ville de Tournai, assiégée du 30 avril au 22 mai 1745.
Louis XVI est représenté à cheval, vêtu d'un habit rouge arborant les ordres du Saint-Esprit et de la Toison d'or. Son chapeau porte la cocarde tricolore combinant les couleurs de la monarchie et de Paris, que le roi accepta de porter le 17 juillet 1789. La lame de son épée porte l'inscription "LA LOI". En bas à droite, une pierre porte la signature : Carteaux Peintre du Roi officier de la Cavalerie parisienne 1791.Le paysage désert contraste avec le traditionnel portrait héroïque militaire suggéré par le cheval cabré. L'air résigné du monarque révèle une profondeur psychologique, marquant la distance de l'artiste par rapport à l'art officiel du portrait.
Cette huile sur toile a été réalisée par Louis-Auguste Brun en 1783 et représente Marie-Antoinette à la chasse. La reine était particulièrement passionnée par la pratique équestre et suivait régulièrement les chasses royales.
Surnommé « le peintre de Marie-Antoinette », Brun était très présent dans l'entourage de la reine. Il a souvent eu recours à une palette sombre, relevée de couleurs vives. Les chiens courant au premier plan et le tapis de selle à motif léopard qui équipe le cheval sont également des éléments récurrents dans ses œuvres. Le harnachement du cheval de Marie-Antoinette, semblable à ceux des gardes de nobles hongrois de la cour d’Autriche, rappelle les origines de la souveraine. Plusieurs cavaliers dont un page coiffé d'un turban blanc à plumes rouges complète la scène en arrière-plan.
Dans ce portrait, la posture de la reine est audacieuse pour son époque. L’artiste a en effet choisi de la peindre à califourchon sur le cheval et portant un pantalon. A cette époque, le pantalon ne fait pas partie de la garde-robe féminine, encore moins celle de la reine de France.
Ce célèbre portrait de David, commandé au retour de la seconde campagne d’Italie, est sans doute l’image la plus emblématique de Napoléon Ier (1769-1821) sous les traits du chef de guerre. Le modèle avait demandé au peintre de le représenter « calme sur un cheval fougueux » et le peintre y parvint d’une manière magistrale. Les chevaux sont à jamais associés à la légende de Napoléon Bonaparte. Dans cette image héroïque, la monture et son cavalier ouvrent une ère nouvelle en franchissant un col des Alpes, rejoignant les grands héros du passé. En effet, avant lui, Hannibal et Charlemagne avaient suivi le même chemin. Comme un écho, leurs noms illustres sont gravés dans la masse rocheuse enneigée.
Ce tableau a été réalisé par Antoine-Jean Gros – peintre intime de la famille Bonaparte – pour le frère de Napoléon Ier, Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, figuré à cheval. Il a pour pendant un portrait équestre de son épouse Catherine de Wurtemberg.
Sur sa monture, le roi tient une posture gracieuse et élégante. Tandis que le cheval est cabré, avec ses muscles saillants, dans une posture plus dynamique et guerrière. L’animal est néanmoins en soumission pour montrer la puissance de son cavalier.
Ce portrait de Catherine de Wurtemberg a été peint par le baron Antoine-Jean Gros entre 1807 et 1835. Princesse russe, Catherine de Wurtemberg est aussi connue sous le nom de Catherine Bonaparte, puisqu'elle épouse, en 1807, Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, frère de Napoléon Ier. La reine est peinte à cheval devant une vue du château et des jardins de Wilhemshöhe, rebaptisé alors Napoleonshöhe, aux portes de Kassel.
Le cheval est représenté au naturel, en mouvement, sans être dans une posture exagérée. Sa crinière est lâchée et non tressée. Le cheval tient la posture d’une danse, avec une jambe en avant. La reine tient dans sa main une cravache et lui ordonne d'exécuter un pas : le piaffer. Cette attitude est élégante et correspond à la vision que l'on se fait à l'époque du caractère féminin.
Ce tableau montre le roi Charles X passant les troupes en revue, quelques jours après la cérémonie du sacre. Monté sur un cheval blanc, il est en habit de colonel-général des gardes du corps, et porte plusieurs décorations : la croix de l'ordre de Saint-Louis, l'insigne de la Toison d'or, la croix de la Légion d'honneur, et la grande croix, brodée, de l'ordre du Saint-Esprit. A gauche, on aperçoit des grenadiers de la Garde royale. Derrière le roi, le duc d'Angoulême, en habit d'officier général, et le duc Louis-Philippe d'Orléans, en habit de colonel de hussards sont également figurés à cheval. A l'arrière-plan, une voiture découverte transporte les princesses, les duchesses d'Angoulême et de Berry, la duchesse et Mademoiselle d'Orléans. Sur la droite, les ambassadeurs des puissances étrangères juchés sur leur monture font face au groupe des princes.
Le roi Louis-Philippe et ses fils sont à cheval devant la grille royale du château de Versailles, avec à l'arrière-plan, la statue équestre de leur aïeul, Louis XIV. Les princes sont disposés de manière protocolaire autour de leur père. A sa droite : Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans et Prince Royal (pourtant décédé depuis 1842) ; François, prince de Joinville ; Antoine, duc de Montpensier en léger retrait. A sa gauche, Louis, duc de Nemours, et Henri, duc d'Aumale. Tous sont en tenues d'officiers généraux.
Cheval d’élite
Particulièrement intéressé par les chevaux, Louis XIV, conseillé par Colbert, lance les Haras nationaux en 1665, afin d’améliorer les races des équidés français. A Versailles, le roi fait construire la Grande et la Petite Écurie entre 1679 et 1682, où sont rassemblés, à la fin de son règne, quelque 700 chevaux, provenant pour les trois quarts d’entre eux de l’étranger. Sélectionnés avec soin, ils font l’émerveillement des visiteurs par leur beauté et la qualité de leur dressage.
L’École de Versailles
Peu après son inauguration, la Grande Écurie abrite l'École de Versailles qui devient rapidement le berceau de l’équitation savante française ; s’inspirant du traité École de Cavalerie de François Robichon de la Guérinière (1688-1751) – célèbre écuyer du manège parisien des Tuileries – dans lequel il enseigne tous les pas et figures de dressage pour faire des cavaliers et leurs chevaux de véritables duos de danseurs. Aujourd’hui, se retrouvent encore dans les compétitions de dressage, et notamment aux Jeux Olympiques, tous les éléments définis à cette époque dont la régularité aux différentes allures et les mouvements tel le piaffer (trot cadencé sur place), le passage (trot raccourci) ou encore le pas espagnol.
Au siècle des Lumières (1715-1789), l’équitation française atteint un niveau de sophistication sans précédent et l'École de Versailles un niveau de rayonnement jamais égalé. C’est à cette période qu’émerge le terme de « dressage » classique.
La Révolution signe la fin des académies équestres avec le départ des écuyers à travers l'Europe. L’ensemble des chevaux dont les 2 208 recensés dans les écuries royales sont vendus en tant que biens révolutionnaires. L’animal retrouve son rôle d’assistant militaire sous Napoléon et plus encore lorsque Louis XVIII crée l'École d'instruction des troupes à cheval, à Saumur (Maine-et-Loire), en 1814, tout en ravivant l’École de Versailles. Après une quinzaine d’années de coexistence, cette dernière perçue comme inutile, ferme définitivement en 1830, laissant Saumur pour seule école dépositaire de la tradition équestre française.
Versailles, site hôte des Jeux Olympiques 2024
Les sports équestres dans les JO modernes
Fort de son rayonnement international et de son lien historique avec l’univers du cheval, le château de Versailles est désigné « site hôte » des Jeux Olympiques de Paris 2024 pour les épreuves équestres. Celles-ci comptent trois disciplines pour lesquelles des médailles individuelles et par équipes sont décernées :
Le saut d’obstacles ou Concours de Saut d'Obstacles (CSO) est l’une des disciplines les plus réputées et reconnues du monde de l’équitation. Cela consiste en un parcours chronométré où cavalier et monture doivent sauter plusieurs obstacles de différentes catégories, hauteur, longueur ou dangerosité. Le tout sans faire tomber les barres, chaque barre renversée entraînant des pénalités.
Le dressage est l’expression la plus poussée de l’entraînement d’un cheval. Le couple cheval/cavalier est mis en scène artistiquement dans une série de figures exécutées au cours d’une reprise.
Un jury juge l’aisance et la fluidité de l’évolution du couple dans la carrière.
Une troisième épreuve, le Concours Complet d’Équitation (CCE), s’apparente à une sorte de triathlon équestre.. Il combine deux épreuves telles que celles décrites précédemment (le saut d’obstacles et le dressage) avec une troisième, le cross-country. Ce dernier consiste en un long parcours mêlant des obstacles naturels ou fixes, qui sollicitent cette fois l’endurance et l’expérience des compétiteurs. Le couple cheval-cavalier le plus polyvalent l’emporte à l’issue des trois épreuves.
Unique sport impliquant humains et animaux pour qu’ils forment une équipe, l’équitation est par ailleurs la seule discipline réellement entièrement mixte aux Jeux Olympiques. Néanmoins, il n’en a pas toujours été ainsi ; les sports équestres ayant évolué au fil des éditions des Jeux Olympiques modernes depuis leur réapparition à Paris en 1900.
Évolution de l'equitation dans les Jeux Olympiques modernes
Paris : l’équitation apparaît au programme
Quatre ans après la première édition des Jeux Olympiques modernes en 1896 à Athènes (Grèce), les sports équestres figurent parmi les disciplines présentées. Organisées par la Société hippique française (SHF), les cinq épreuves se déroulent avenue de Breteuil (Paris 7e) – et non le long de la Seine comme toutes les autres – mais seules trois d’entre elles sont reconnues par le Comité International Olympique (CIO) : le saut d’obstacle, le saut en hauteur avec un obstacle à 1,85 mètre franchi par le Français Dominique Gardères et sa jument Canela, ainsi que le saut en longueur dont le gagnant a sauté 6,10 mètres, qui ne sera plus jamais présenté ensuite.
Malgré un bilan financier très positif pour la SHF, cela n’a pas suffi à convaincre le CIO d’intégrer les sports équestres aux JO de 1904 et 1908.
Stockholm : le concours complet est présenté
Les sports équestres entrent définitivement au programme olympique lors des Jeux de Stockholm (Suède) grâce au comte von Rosen, Grand Ecuyer du Roi de Suède. Parmi les épreuves, apparaît le « military » semblable à ce qui est désigné aujourd’hui par le « Concours Complet d'Équitation (CCE) ». Celui-ci s’est déroulé sur cinq jours mêlant ainsi dressage, saut d’obstacles, endurance et vitesse, avec une charge imposée aux chevaux de 80 kilogrammes, quitte à lester la selle de plomb si les cavaliers n’étaient pas assez lourds. Un même cavalier se devait de présenter toutes les épreuves mais pouvait changer de monture.
En parallèle, le dressage devient pour la première fois une épreuve autonome.
Anvers : la posture actuelle pour le saut d’obstacles apparaît
Les JO d’Anvers (Belgique) sont l’occasion de voir une épreuve de voltige, présentée cette seule et unique fois, tandis qu’apparaît une nouvelle façon de monter à cheval pour le saut d’obstacles grâce à l’équipe de Suède. Cette posture « en suspension » sur les étriers qui allège la charge sur le cheval et s’avère beaucoup plus pratique, va finir par s’imposer à l’ensemble des cavaliers.
Paris : une course de fond s’ajoute aux épreuves
Les épreuves d’équitation se déroulent à Colombes (Hauts-de-Seine) et à l’hippodrome d’Auteuil (Paris 16ème). Celui-ci sert notamment de point de départ d’une course de fond de 36 kilomètres jusqu’à Villacoublay (Yvelines), épreuve qui ne sera plus proposée par la suite.
Los Angeles : les chevaux voyagent hors d’Europe
Pour la première fois, les épreuves équestres se déroulent hors d’Europe, à Los Angeles (Etats-Unis), impliquant de faire voyager les chevaux de longues heures. Les équipes de France et de Suède ont ainsi opté pour une traversée en bateau jusqu’à New York City puis en train jusqu’en Californie. L’équipe du Pays-Bas avait fait équiper son bateau d’un tapis roulant inventé expressément pour permettre aux chevaux de se dégourdir les pattes durant le transport. C’est le Japonais Takeichi Nishi qui gagne l’or en Concours de Saut d'Obstacles, une première et unique victoire pour le Japon en équitation aux JO.
Helsinki : les épreuves équestres s’ouvrent aux civils et l’une d’elles aux femmes
L’équitation aux Jeux Olympiques est définitivement représentée dans trois disciplines disputées à titre individuel et par équipes : le saut d’obstacles, le dressage et le concours complet. Jusque-là réservée uniquement aux officiers militaires, cette compétition s’ouvre à l’occasion des JO d’Helsinki (Finlande) aux civils et à la mixité en autorisant les femmes à prendre part à l’épreuve de dressage. La médaille d’argent en dressage est ainsi remportée par la Danoise Lise Hartel, athlète souffrant d'un handicap, la poliomyélite.
Tokyo : les femmes peuvent participer à toutes les épreuves
Si après le dressage, le Concours de Saut d'Obstacles s’ouvre aux femmes aux Jeux Olympiques de 1956, ce n’est que lors des Jeux Olympiques de 1964 à Tokyo (Japon) que les cavalières sont autorisées à participer aux trois épreuves faisant ainsi de l’équitation, le seul sport réellement entièrement mixte des JO.
Atlanta : le para-dressage apparaît
36 ans après l’invention des jeux paralympiques à Rome (Italie) en 1960, une épreuve équestre fait son apparition aux JO paralympiques d’Atlanta (États-Unis) en 1996 : le para dressage.
Versailles, un cadre exceptionnel
Le domaine national de Versailles a été désigné site hôte des Jeux Olympiques 2024 pour les épreuves équestres qui débuteront par le Concours Complet d'Équitation du 27 au 29 juillet puis le dressage du 30 juillet au 1er août, et enfin le Concours de Saut d'Obstacles du 2 au 6 août. S’y tiendront ensuite, le pentathlon moderne du 9 au 11 août –comprenant également une épreuve d’équitation – et le para dressage du 3 au 7 septembre 2024.
A l’Étoile royale, à l’ouest du Grand Canal, des aménagements temporaires ont ainsi été réalisés. D’importants travaux ont été menés pour aplanir le terrain qui sera reformé à l’identique à l’issue des JO, et une carrière de 8 250 m² avec des gradins en forme de « U » ouverts sur le Grand Canal, y ont été installés pour accueillir 16 000 spectateurs. Quelque 40 000 spectateurs sont en revanche attendus pour assister à l'épreuve de cross-country qui se déroulera dans le parc du Château, avec la traversée exceptionnelle du Grand Canal via des passerelles en bois.
Le parcours de cross-country
Retour en images sur les épreuves
Une exposition dédiée au cheval
En résonance avec les épreuves équestres des Jeux Olympiques de Paris 2024, le château de Versailles présente l'exposition "Cheval en majesté au cœur d'une civilisation" du 2 juillet au 3 novembre 2024. La première exposition d'une telle ampleur consacrée à cette thématique.
Déployées sur un parcours traversant plusieurs espaces emblématiques du Château, près de 300 œuvres mettent ainsi en lumière la place et les usages du cheval dans la société civile et militaire, sur une période allant du XVIème au XXème siècle, jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale, marquant la fin de la civilisation hippomobile et la relégation du cheval au domaine des loisirs.
Crédits images
Illustrations : © Quibe
Photographies des œuvres : © Château de Versailles (Dist. RMN) / © Jean-Marc Manaï / © Franck Raux / © Gérard Blot / © Christophe Fouin / © Thomas Garnier
Drone : © Château de Versailles / Thomas Garnier