L'abbé Sieyès fait adopter l’appellation « Assemblée nationale » le 17 juin 1789 et rédige, avec Jean-Joseph Mounier, le texte du serment du Jeu de Paume. Il compte parmi les fondateurs du Club des jacobins et, à ce titre, soutient la sécularisation des biens du clergé.
Élu à la Convention par trois départements, il vote la mort du Roi et se retire de la vie publique durant la Terreur (5 septembre 1793 – 28 juillet 1794). En mai 1795, en tant que membre du Comité de salut public et président de la Convention, il est envoyé à la Haye pour signer le traité de paix avec la République batave.
Il entre au Directoire le 16 mai 1799. Principal artisan du coup d’État du 18 Brumaire (9 novembre 1799), il est nommé, avec Bonaparte et Pierre-Roger Ducos, consul provisoire de novembre à décembre 1799.
Successivement sénateur en 1799, membre de l’Académie française en 1803, président du Sénat et comte de l’Empire dès 1809, il est nommé pair de France pendant les Cent-Jours (1er mars – 7 juillet 1815).
La loi du 12 janvier 1816 contre les régicides le contraint à l’exil. Il s’enfuit à Bruxelles et ne rentre en France qu’après la Révolution de 1830.
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Le Serment du Jeu de paume en podcast
A l'occasion de la restauration de la salle du Jeu de paume, et de la toile peinte par Luc-Olivier d'après Jacques-Louis David, le château de Versailles publie un podcast inédit, retraçant l'histoire de l'œuvre historique. En 1883, à l'approche du centenaire de la Révolution française, le peintre Luc-Olivier Merson est choisi par le gouvernement de Jules Ferry pour restituer la toile laissée inachevée de David. Merson, que rien ne prédestinait à marcher dans les pas du "Maître" David, entre dans l'histoire du Jeu de paume ...