Guillotin présente en 1789 un projet de réforme du droit pénal dont le 1er article stipule que « les mêmes délits seront punis par le même genre de supplice, quels que soient le rang et l’état du coupable ». Il demande, lors de la séance du 1er décembre 1789, que « la décapitation [soit] le seul supplice adopté et qu’on [cherche] une machine qui [puisse] être substituée à la main du bourreau ».
Nommé secrétaire de l’Assemblée constituante en 1790, il est incarcéré sous la Terreur (5 septembre 1793 – 28 juillet 1794) et libéré après le 9 Thermidor (27 juillet 1794). Médecin chef de l’hôpital Saint-Vaast d’Arras, il est l’un des propagateurs de la vaccination et le fondateur de la Société des premiers médecins de Paris, ancêtre de l’actuelle Académie de médecine.
C’est à tort qu’on lui a attribué l’invention de l’objet qui porte son nom. Si l’utilisation de la guillotine a bien été adoptée par l’Assemblée législative sur sa proposition, le 25 mars 1792, c’est au Dr Antoine Louis, médecin et secrétaire perpétuel de l’Académie de chirurgie, que revient la paternité de l’instrument.
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Le Serment du Jeu de paume en podcast
A l'occasion de la restauration de la salle du Jeu de paume, et de la toile peinte par Luc-Olivier d'après Jacques-Louis David, le château de Versailles publie un podcast inédit, retraçant l'histoire de l'œuvre historique. En 1883, à l'approche du centenaire de la Révolution française, le peintre Luc-Olivier Merson est choisi par le gouvernement de Jules Ferry pour restituer la toile laissée inachevée de David. Merson, que rien ne prédestinait à marcher dans les pas du "Maître" David, entre dans l'histoire du Jeu de paume ...