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Magazine château de Versailles de l'Ancien Régime à nos jours n° 49
avec les éditions Soteca, 2023
23 x 29,7 cm, 82 p., 9,90 € TTC
Dossier : Venise et Versailles effets de miroirs
Briller de mille feux
Pour parfaire les décors et les nombreuses animations qu’il souhaitait proposer dans son palais, Louis XIV fit appel aux meilleurs artistes et aux techniciens les plus réputés de son temps. La Grande Galerie fut ainsi ornée de glaces dont la technique était directement issue de la longue tradition de Venise. Lorsque des démonstrations étaient proposées sur le Grand Canal, la Sérénissime fut aussi sollicitée pour son art des gondoles et des navires d’agrément. Dans ces domaines et dans bien d’autres, l’exemple vénitien servit de modèle. Le Roi-Soleil, puis ses successeurs, s’employèrent ensuite à perpétuer voire à parfaire cette qualité, enviée par tous les monarques européens.
Venise et Versailles effets de miroirs
La culture italienne, son ancienneté, sa force de création et l’épopée d’un empire rayonnant sur le monde fut pour les Français un sujet de fascination. Si Rome fut l’épicentre de ces attraits, la fastueuse République de Venise attire les regards et devient un nouveau sujet d’admiration qui suscite le plus grand intérêt des collectionneurs sous le règne de Louis XIV. Le château de Versailles témoigne d’échanges artistiques qui sont autant de reflets de ces nouvelles relations politiques.
Sommaire :
Entretien
Patrick Barbier
« Pour Marie-Antoinette, la musique était nécessaire »
En couverture
Venise et Versailles effets de miroirs
Portfolio
Chefs-d’œuvre de la chambre du Roi – l’écho du Caravage à Versailles
Au château
Le bosquet du Labyrinthe et son décor sculpté
Objet
Un guéridon à plateau basculant de Martin Carlin
Personnalités
Frédéric Nepveu au château de Versailles, un architecte au service de Louis-Philippe
Événement
La Révolution fantasmée de madame Tussaud
Visite
Le cabinet topographique de Napoléon à Trianon le retour des sièges
Reportage
Le secteur des publics spécifiques
xxe siècle
Au cœur des premières expositions d’art contemporain retour à la Belle Époque