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Les soieries

En février 1810, Napoléon Ier, qui souhaite réaménager Versailles, passe commande aux manufactures de soierie situées à Lyon. Dans une période de crise économique pour les manufactures, les soyeux lyonnais livrent en 2 ans, pas moins de 80 km d’étoffes au Garde-meuble impérial.

Les soiries impériales

En 1810, un grand projet d'aménagement du palais de Versailles prend vie. Alors même que la ville de Lyon traverse une crise économique, Napoléon a la volonté de venir "au secours des fabriques de Lyon qui sont en souffrance". L'Empereur commande alors plus de 80 000 mètres d'étoffes unies et façonnées à l'ensemble des fabricants lyonnais, pour la somme de 2 millions de francs.

La commande de Versailles n'est pas utilisée sous le Premier Empire, l'ambitieux projet de Napoléon n'a pas le temps d'être réalisé à temps. La commande met deux années à être confectionnée. 

Ainsi plus de 68 000 mètres d'étoffes restent dans les magasins du Mobilier impérial. Sous la Restauration, une réserve de soieries d'ameublement est employée pour rénover le décor des anciens palais impériaux. 


Lexique du tissage

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Exposition soieries impériales pour versailles, collection du mobilier national

Du 19 mars au 23 juin 2024, le Grand Trianon accueillit exposition consacrée à l’exceptionnelle commande de Napoléon 1er aux manufactures lyonnaises de soieries destinées à remeubler le château de Versailles. 

La collection de soieries historiques du Mobilier national est constituée de de fragments d'étoffes, de dépècements de couvertures de sièges ou de tentures mais surtout d'une grande partie de lés neufs n'ayant jamais servi.

©Thomas Garnier

©Thomas Garnier

©Thomas Garnier

Château de Versailles, palais de soie 

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