marie-louise, impératrice
Elle vit avec douleur le démantèlement du Saint-Empire provoqué par Napoléon, qui fait de son père, devenu François Ier, un simple empereur d’Autriche en 1806.
Au terme de la seconde campagne d’Autriche, elle apprend qu’on souhaite la marier à l’Empereur des Français, tout juste divorcé de Joséphine de Beauharnais. D’abord rétive à ce projet, elle finit par céder, et l’union des deux époux a lieu d’abord à Vienne, le 11 mars 1810, en présence du maréchal Berthier, alors ambassadeur extraordinaire de Napoléon. Marie-Louise quitte alors l’Autriche en compagnie de Caroline Murat. Le mariage civil a lieu à Saint-Cloud le 1er avril, suivi le lendemain d’une cérémonie religieuse au Salon Carré du Louvre. Le 20 mars 1811, elle donne un héritier à l’Empereur, titré Roi de Rome.
marie-louise à Versailles
Elle vient pour la première fois en 1810 au domaine de Trianon, après qu’on ait fait spécialement remeubler pour elle ces édifices par l’ébéniste Marcion. L’Impératrice se prend d’affection pour ce lieu singulier, qu’elle compare à celui de Laxenbourg, dans les environs de Vienne. On organise en son honneur la grande fête du mois d’août 1811 dans les jardins du Petit Trianon, qui s’achève par un grand dîner donné dans la galerie du Grand Trianon.
A la chute de l’Empire, elle retourne en Autriche accompagnée de son compatriote le général-comte de Neipperg, qu’elle épousera en secondes noces.