Saint Ambroise 339-397

La statue

Saint Ambroise est figuré en homme d’âge mûr, les cheveux courts et la barbe longue, vêtu d’une tenue d’évêque comportant mitre, soutane, rochet, chape, étole et croix en sautoir. Un livre ouvert dans la main gauche, il tient une plume de la main droite, en symbole de ses écrits doctrinaux. Né à Trèves vers 339, saint Ambroise est issu d’une famille de la noblesse sénatoriale. Alors qu’il est gouverneur laïc des provinces d’Émilie et de Ligurie, il est élu évêque de Milan par acclamation du peuple en 373. Devenu dès lors un farouche défenseur de l’Église face au pouvoir impérial, il se distingue également par sa contribution au sauvetage de l’héritage culturel de l’Antiquité. Il meurt en 397, laissant une œuvre théologique importante qui lui vaut d’être reconnu comme l’un des quatre Pères de l’Église latine.

Saint Ambroise

Le sculpteur Pierre Lepautre

Élève de Magnier, après avoir obtenu le prix de Rome en 1683, il demeure quinze années dans cette ville. Parmi ses œuvres figurent des copies d’antiques aujourd’hui au Louvre ainsi que plusieurs groupes sculptés figurant aux Tuileries, dont Enée et Anchise (1716) et Paetus et Arria commencé par le sculpteur Jean Théodon. Pour l’intérieur de la Chapelle de Versailles, il réalise un groupe d’anges en plomb, ainsi que deux anges en bronze et le bas-relief La Modestie et la Chasteté. Lepautre grave également une eau-forte de la statue de Louis XIV, œuvre de Coysevox, érigée à Paris en 1689.