Saint Marc
Vêtu de braies, d’une tunique aux manches roulées au-dessus du coude et d’un long manteau drapé, saint Marc présente un visage d’âge mûr orné d’une longue barbe. De ses deux mains, il déroule un parchemin, symbole de son Évangile.
Disciple de saint Pierre, dont il fut également le secrétaire, saint Marc est l’auteur du second Évangile, le plus court des quatre. Envoyé par saint Pierre en Égypte, il fonde la première communauté chrétienne d’Alexandrie et en devient l’évêque. La foule s’empare un jour de lui alors qu’il célèbre la messe, puis le traîne à travers les rues. Il meurt toutefois avant que ses bourreaux n’aient eu le temps de le lapider. Enseveli à Alexandrie, ses reliques sont dérobées par la République de Venise en 829. Devenu le saint patron de la Sérénissime, il est également celui des notaires et des scribes.
Corneille Van Clève
Issu d’une lignée d’orfèvres, il fait du bronze son matériau de prédilection. Par la souplesse et l’élégance de son style, il est l’un des principaux introducteurs de l’art rocaille en France. Après un séjour de dix ans à Rome et Venise, il est reçu, à son retour, à l’Académie. Il sculpte pour le roi, à Versailles, à Marly, aux Invalides, au chœur de Notre-Dame. À Versailles, on peut admirer, dans les jardins, la statue Ariane endormie et les Enfants du parterre d’Eau, et à l’intérieur de la Chapelle l’ensemble du maître-autel, point culminant de son art : le bas-relief du Christ mort, les Anges adorateurs, la Gloire rayonnante et l’Ange adolescent aux ailes déployées, œuvres en bronze doré.