Marguerite Humeau

Bosquet de l’Arc-de-Triomphe

RIDDLES (Spinx Otto Protecting from Humankind)

Le voyage débute dans le bosquet de l’Arc-de-Triomphe, que Marguerite Humeau investit avec la figure mythologique du Sphinx. Monstre fabuleux, à la fois protecteur et prédateur, le Sphinx pose une énigme et devient le passeur vers le monde des rêves dans lequel le visiteur s’apprête à pénétrer.

Présentation de l'œuvre par un commissaire de l'exposition

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RIDDLES (Spinx Otto Protecting from Humankind)

© EPV / Didier Saulnier

Bosquet de l’Arc-de-Triomphe

Le bosquet de l'Arc-de-Triomphe a été aménagé entre 1677 et 1683 par André Le Nôtre. En bas, la fontaine allégorique de la France Triomphante a été faite en métal doré par les sculpteurs Antoine Coysevox, Jean-Baptiste Tuby et Jacques Prou.

Comment se rendre à ce bosquet ?

À propos de l'œuvre

Le bosquet de l’Arc-de-Triomphe est le premier du parcours du « Voyage d’hiver », qui s’ouvre avec l’installation de Marguerite Humeau titrée RIDDLES (Sphinx Otto Protecting Earth from Humankind). Le sphinx fut la première sculpture installée dans le jardin par Louis XIV, comme pour indiquer une mise en garde ; l’omniprésence de l’énigme du vivant dans ces lieux. Métaphore des dispositifs sécuritaires contemporains, le Sphinx Otto protège la planète des dangers et menaces provoqués par les humains. Le visiteur parcourt un labyrinthe végétal aux couleurs sanguines et à la chair empoisonnée pour faire face à une énigme totale et silencieuse ; celle de notre humanité et de ses cycles, de la condition de nos existences, de l’équilibre fragile de notre rapport au monde.

À propos de l'artiste

Née en 1986 à Cholet, en France, Marguerite Humeau vit et travaille à Londres, au Royaume-Uni.

L’œuvre de Marguerite Humeau s’articule autour de récits fondateurs : l’origine de l’humanité, l’apparition du langage, la naissance du sentiment amoureux ou encore l’origine de la guerre. Ses œuvres sont élaborées à partir d’un dialogue avec des ingénieurs en robotique, des paléontologues, des biologistes, que l’artiste mêle à des récits de science-fiction. Chacune fait intervenir un protagoniste principal : une créature hybride, à la fois chimère, spectre et cyborg. Dernièrement, l’artiste a travaillé sur la figure du sphinx, monstre fabuleux qui parcourt l’histoire symbolique depuis l’Egypte ancienne et la Grèce antique. Dans les grands récits mythologiques, cette créature pose une énigme aux humains, et tue ceux qui ne peuvent y répondre.

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