Cameron Jamie

Bosquet de l’Encelade

Spine Station

Pour des raisons indépendantes de notre volonté, le Bosquet de l’Encelade est fermé jusqu’à la fin de l’exposition.

Dans le bosquet de l’Encelade, autour du Titan à l’agonie, Cameron Jamie a implanté des sculptures de céramique, qui prennent leur inspiration dans les incantations rituelles populaires. La spontanéité du geste de Jamie étonne, et permet la libération de l’énergie archaïque des légendes anciennes et des traditions qui en découlent.

Présentation de l'œuvre par un commissaire de l'exposition

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Spine Station

© EPV / Thomas Garnier

Bosquet de l’Encelade

Le bosquet de l'Encelade est dessiné par Le Nôtre puis réalisé de 1675 à 1677. Il tient son nom de l'ornement central de son bassin circulaire, la figure monumentale du plus puissant des Géants, Encelade. Puni d'avoir osé défier et attaquer les dieux de l'Olympe, Encelade, fils d'Ouranos, est à demi enseveli sous la lave et les rochers qu'il a entassés pour parvenir jusqu'au ciel.

Comment se rendre à ce bosquet ?

À propos de l'œuvre

Le bosquet de l’Encelade met en scène la chute d’un titan qui s’était mesuré à Jupiter. Vaincu, Encelade reçoit en retour une éternelle et royale malédiction. Sa fureur et son cri sont chargés d’une tension dramatique, que Cameron Jamie détourne en énergie cathartique. Ses longues sculptures de céramique sont tels des totems accentuant le rapport conflictuel entre la nature, les hommes et les dieux. Entre l’organique et le spirituel ou entre les mythes antiques et ceux d’aujourd’hui, ces êtres occupent un monde à la croisée de tous les mondes. L’énergie qui en émane provoque chez le spectateur un effet d’envoûtement.

À propos de l'artiste

Né en 1969 à Los Angeles aux États-Unis, Cameron Jamie vit et travaille à Paris en France.

Cameron Jamie s’interroge sur la manière dont se manifeste la force rémanente avec laquelle les légendes anciennes continuent de structurer notre imaginaire. Sa pratique est partagée entre plusieurs médiums, la vidéo, le dessin et la sculpture. Ses films mêlent le documentaire au cinéma expérimental et portent sur des rituels populaires. Le rituel est un élément central y compris dans son processus de création. Ses sculptures, par exemple, sont issues d’un geste proche de l’incantation. Ce geste, aussi intuitif et spontané soit-il, ne peut s’empêcher de donner naissance à des visages ; comme si la création, l’œuvre d’art, était toujours hantée par des énergies archaïques immémoriales et n’avait encore aujourd’hui rien perdu de son pouvoir d’ensorcellement.

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Informations pratiques