L'échafaudage : une plateforme de travail adpatée à toutes les phases du chantier
Les paramètres qui déterminent la structure et la forme d'un échafaudage sont nombreux. Ils l'ont été d'autant plus avec la Chapelle dont le toit devait être retiré. L'échafaudage devait également pouvoir s'adapter aux tâches des différents corps de métiers intervenant sur le bâtiment (charpentiers, couvreurs, verriers, doreurs, sculpteurs, etc.) et assurer leur sécurité. Sa portance devait être suffisante pour pouvoir accueillir les éléments lourds qui allaient être déplacés (sculptures en bronze, en pierre de taille, poutres, etc.). Surtout, il ne devait pas prendre appui sur les façades et rester à distance pour permettre le travail des maçons et des couvreurs et faciliter l'accès à la charpente.
La conception du plan de l'échafaudage a été assurée par un bureau d'étude. Si quelques ajustements pouvaient être réalisés lors de la phase de montage, ses plans ne devaient rien laisser au hasard.
Pas moins de 5 mois ont été nécessaires à l'élévation de la structure. Les éléments d'échafaudage ont été montés pièce par pièce, à la main pour la plupart, jusqu'à atteindre les 45 mètres de hauteur nécessaires.
A lire dans les carnets de Versailles
Chapelle royale : parapluie grand ouvert - Comme ils étaient haut perchés, ces hommes en bleu de travail, passant avec agilité d’une plateforme à l’autre ! À califourchon sur les poutres à plus de 50 mètres du sol, ils ont, cette semaine, atteint un sommet : celui de l’échafaudage monumental qui va abriter la Chapelle royale du Château durant sa restauration.